(Jean-Pierre Mader/Richard Seff)
La mer qui meurt dans le port me rappelle la chanson
Que tu chantais hier encore, aux soupirs des bandoneons.
Je t'ai attendue des heures, al'ombre des arcades
En ecoutant les clameurs du match de foot dans le vieux stade.
Je t'ai cherchee dans les rues, dans les cafes.
Meme tes amis n'ont pas su me renseigner.
Des voisins t'ont vue partir avec deux hommes
Qui t'ont poussee sans rien dire dans une Ford Falcon.
Disparu, tu as disparu, disparu, tu as disparu
Au coin de ta rue, je t'ai jamais revue.
Comme un enfant fascine par ses propres blessures
Je ne veux pas oublier la douleur de cette aventure.
J'ai questionne tout le monde autour de moi
Mais c'est la meme reponse a chaque fois.
J'n'arrive plus a dormir : des que l'on sonne,
J'ai peur de voir revenir les hommes en Ford Falcon.
Disparu, tu as disparu, disparu, au coin de ta rue.
Disparu, tu as disparu, disparu, au coin de ta rue.
Je t'ai jamais revue.
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