Les Ogres De Barback - Contes, Vents Et Marees текст песни

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Sait-on jamais ou les vents nous menent ?
Moi ils sont venus me mettre un matin
Helas sur la route de Rennes

Mauvais destin !

C'est la-bas que j'ai perdu tous mes biens
En trahissant naivement tous les miens
Mais ne vous l'avais-je pourtant pas predit

Vous mes amis ?

Cette chanson vous est un peu dediee,
Me laissant une chance de me justifier
Sur ce temps qui vous fit, d'ailleurs merci

Bien des soucis

Preuve quand meme que rien n'est jamais perdu
Qu'il ya toujours une place pour le traitre vaincu
Pour moi l'ami qui, jour apres jour, devins un inconnu

Rappelez-vous, c'etait y'a pas si longtemps
Un soir decide j'ai change de camp
Mettant dans le grenier de l'oubli

Mon utopie

Moi la grande gueule des chemins rebelles
Une nuit mes ideaux se sont fait la belle
Pour des yeux marrons, des cheveux bruns, bref, pour une belle

Qui avait la couleur des promenades
La douce odeur du parfum des grenades
Qui justifiait son titre de bombe, de grenade
Mais priere, ne lui en voulez pas trop
Autant vrai qu'elle m'ait retourne le cerveau,
Je fus moi-meme juge, condamne, coupable, truand, bourreau

Enfin donc un soir j'ai change de peau
J'ai mis une belle echarpe, des gants, un chapeau
Et, malheureux, j'ai consciemment perdu la memoire
J'ai pris le ticket pour le triste bateau
Celui qui vous derive au fil de l'eau
Et vous mene peu a peu dans un bien triste brouillard

J'ai pas fait semblant de toucher le fond
Bien sur j'ai pris l'alcool pour compagnon
Juste a gauche de la nuit les poches pleines de hasard

J'ai joue le role de pilier de comptoir
L'alcoolique de service des fins de bars
Celui qui traine, ment et mendie deux trois coups a boire

C'etait Fredo le rigolo du quartier
Le gentilhomme, le brave, le bien aime
Celui qui a toujours le sourire mais qui nous fait pitie

Mais un soir un homme m'a sauve la vie
C'etait pas Jesus, c'etait pas Dieu, pardi !
Juste un homme de passage

Qui avait bien vecu : un sage

Il connaissait mon prenom, quel hasard !
Puis il m'a dit : "Je t'echange une histoire

Contre ta liberte"
Assurement j'ai accepte !

Et j'ai mis du temps a me rendre compte

Que, comme m'a dit ce sage a la fin du conte
Quand t'as touche le fond du fond
Soit tu creves, soit tu remontes

J'ai pris la meilleure solution
Abandonnant toutes mes ambitions
Celle qui, un beau matin, au coin d'la gueule vous insulte

Celle qui au fil des experiences,
Du vecu, des atouts, des vues de sa science,
Celle qui, sans prevenir, vous fait devenir adulte

Le pire le comble de cette fin sombre
M'en revenant du pays des decombres
Tous mes amis avaient egalement disparu
J'ai bien eu du mal a les reconnaitre
Du au serieux de leurs tristes yeux peut-etre
Je me suis apercu qu'ils l'etaient tous devenus

Alors, sait-on jamais ou les vents nous menent ?
Moi ils sont venus me mettre un matin
Alors, sait-on jamais ou les vents nous menent ?
Moi ils se sont bien moques de ma peine !
Alors, sait-on jamais ou les vents nous menent ?
Moi ils sont venus me prendre un matin
Alors, sait-on jamais ou les vents nous menent ?
Moi ils se sont bien moques de ma peine !

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