 
Je nâsuis encore quâune inconnue pour toi, 
Qui cache son regard comme un enfant qui ment
Donc ma mélancolie et même ma joie 
Te laissent indifférent. 
Toi, mon amertume, mon rêve étrange. 
Quâil soit mieux sans toi, pour vivre sans douleur. 
Mais tu répands le sel à ton usage 
Sur la plaie de mon cœur. 
Sais-tu que 
Je mâennuie de toi 
Dans le métro et à la gare, 
Je mâennuie de toi 
Dans les cafés sur les boulevards, 
Je mâennuie de toi 
Les jours dâhiver, mais tout de même 
Je tâaime, je tâaime. 
Toi - mon soupir lourd, sens d'imbécile, 
Toi, lâéchec soudain dâma vie habituelle, 
Dans mes vers une syllabe inutile, 
Toi, mon tyran cruel. 
Sais-tu que 
Je mâennuie de toi 
Dans le métro et à la gare, 
Je mâennuie de toi 
Dans les cafés sur les boulevards, 
Je mâennuie de toi 
Les jours dâhiver, mais tout de même 
Je tâaime, je tâaime. 
Mais pourquoi 
Je mâennuie de toi
Dans les grandes villes pleines des sons
Je mâennuie de toi 
A lâombre des arbres et des ponts. 
Et quand sur le pavé 
La pluie piétine comme un bohème, 
Je tâaime, je tâaime. 
Je m'ennuie de toi
Je m'ennuie de toi